HÉRAS Auguste [HÉRAS Juste dit Auguste]
Fils d’un mineur des Asturies émigré en France, d’abord dans l’Aveyron pour y exercer son métier de mineur. Bientôt silicosé, il s’installa au Blanc-Mesnil (Seine-et-Oise devenue Seine-Saint-Denis) et mourut peu après.
Métallurgiste puis pâtissier après 1945, Juste Héras milita au PCF dès son arrivée dans la région parisienne. Il fonda les Jeunesses communistes au Blanc-Mesnil, était en 1934 secrétaire du sous-rayon d’Aulnay-sous-bois (Seine-et-Oise devenue Seine-Saint-Denis) du PCF. Il fut également secrétaire de la cellule Cazenave à Saint-Denis (Seine devenue Seine-Saint-Denis) et membre du bureau de la région Paris-nord.
Il fut volontaire des Brigades internationales en Espagne et gagna la clandestinité en 1939. Arrêté en 1940, il s’évada grâce à l’exode.
Agent de liaison de Jean Catelas (voir ce nom), il participa à la Résistance dans la Somme et dans l’Oise. Il fut à nouveau arrêté en 1943 et incarcéré à la Santé, mais n’était pas connu sous sa véritable identité et s’évada une seconde fois le 17 août 1944 avec d’autres détenus.
Revenu au Blanc-Mesnil, il siégea au comité local de Libération. En septembre 1944, il était membre du bureau régional de Paris-nord, puis du secrétariat. Il fut élu premier adjoint de 1945 à 1959 et réélu deuxième adjoint en 1959. Il était sans doute déjà malade.
Il était membre du secrétariat de l’AVER, du conseil national des anciens combattants de la Résistance, du bureau départemental de l’association des élus municipaux et cantonaux.
Il fut décoré de la croix du combattant volontaire de la Résistance et de la médaille de l’interné résistant.
Nadia TENINE – MICHEL
— Bulletin de l’AVER 1962.
— Renseignements fournis par la mairie du Blanc-Mesnil.— S. et Aug. Gillot, Un couple dans la Résistance, op. cit. p. 45. — Andreu Castells, Las Brigadas Internacionales de la guerra de Espagna, Barcelone, 1974.
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