LANDRIEUX Pierre, dit René
Créateur du comité d’aide à l’Espagne républicaine dans le XIXe arr., il fut sensible à l’appel du secrétaire de sa section communiste qui, lors de l’offensive d’Aragon, invita les militants à assurer la relève des combattants volontaires. Il partit le 28 avril 1938, appartint au 4e bataillon de la 14e Brigade internationale puis au bataillon « Henri-Barbusse », fut blessé par des éclats d’obus à la cheville et fut rapatrié le 28 décembre 1938. En février 1939, le Parti communiste lui confia, ainsi qu’à sa compagne, le poste de gardien de la Maison des Blessés. Il le conserva jusqu’en septembre 1939.
Selon son témoignage recueilli par Paloma Fernandez, mobilisé et affecté à Mützig, il créa, fin 1939, quatre cellules clandestines de trois membres dans la forteresse et une cellule dans la ville. Mais, le commandant ayant appris son passé d’ancien combattant de la guerre d’Espagne, des mesures d’isolement furent prises. Il fut prisonnier de guerre de juin 1940 à 1945 en Prusse orientale et contribua à l’organisation d’actions de résistance.
Marié le 30 avril 1949 à Montreuil-sous-Bois (Seine) où il vivait. Il était membre de l’AVER dans les années soixante-dix et habitait La Barre-de-Monts (Vendée).
Cl. Pennetier
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